Job 33, 1 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 3, 1 février]

À deux reprises déjà Job avait réclamé l’intervention d’un arbitre (ou d’un médiateur : chap. 9, 33 et 16, 21). Désir qui est exaucé ! Élihu va être pour lui l’interprète des pensées de Dieu. Ce rôle, Job l’avait compris, ne pouvait être rempli que par un homme comme lui (chap. 9, 32). « Voici je suis comme toi quant à Dieu, je suis fait d’argile, moi aussi », répond Élihu (v. 6). L’Écriture nous apprend que le « médiateur entre Dieu et les hommes est un, l’homme Christ Jésus… » (1 Tim. 2, 5). Profond mystère de l’humanité du Seigneur, sans laquelle Il n’aurait pu davantage se faire le porte-parole de l’homme devant Dieu ! — Après avoir parlé par les prophètes, Dieu a parlé dans le Fils. Quelle attention le monde aurait-il dû porter à ce langage (Héb. 1, 1, 2 ; 2, 1) ! Pourtant notre verset 14 continue ainsi : « … et l’on n’y prend pas garde ». Si grande est l’indifférence et la dureté du cœur humain ! C’est pourquoi la même épître avertit solennellement : « Prenez garde que vous ne refusiez pas… celui qui parle ainsi des cieux » (Héb. 12, 25). Par une brève sentence, Élihu met de côté tous les raisonnements : « Dieu est plus grand que l’homme » (v. 12). Et il n’a pas de comptes à rendre à ce dernier (v. 13).