Job 33, 23 à 34, 15

[Chaque jour les Écritures, année 3, 2 février]

Les versets 23 et 24 du chapitre 33 dirigent nos pensées sur Jésus, l’interprète par excellence, le messager de l’amour divin. Il est venu montrer à l’homme pécheur le chemin de la droiture, autrement dit l’amener à reconnaître son état, à se juger dans la lumière divine. La vie de Christ ici-bas a, entre autres, ce but : elle manifeste par contraste le véritable état de l’homme. Mais pour que Dieu fasse grâce, une propitiation était nécessaire. Elle a été trouvée : c’est la mort de Christ. Par elle nous sommes délivrés de la fosse de la destruction. Ce n’est pas tout ! Les versets 25 et 26 suggèrent la nouvelle vie, la communion, la joie, la justice qui sont notre part. Autant de conséquences de la résurrection de Christ, notre médiateur, et de Sa présence actuelle dans la gloire. Enfin les versets 27 et 28 rappellent le témoignage que nous sommes appelés à rendre « devant les hommes » au sujet de ce que Dieu a fait pour nous. Puissions-nous ne pas l’oublier. — Au chapitre 34, Élihu est obligé de parler d’une manière sévère. En se justifiant, Job avait accusé Dieu d’injustice (chap. 32, 2). C’était plus grave qu’il ne le pensait ! Il s’était en cela associé aux incrédules et aux méchants, et devait être repris vertement (Rom. 9, 14).