Job 34, 16 à 37

[Chaque jour les Écritures, année 3, 3 février]

Il est impossible à un homme de se former un jugement sur Dieu par ses propres raisonnements. Il n’a en effet que ses semblables comme éléments de comparaison. Pour que Sa créature puisse Le connaître, il a fallu que Dieu se révèle Lui-même. Et encore, ce n’est pas notre propre intelligence qui peut saisir cette divine révélation. La foi seule en est capable. Dieu se manifeste maintenant par Son Esprit. « Personne ne connaît les choses de Dieu… si ce n’est l’Esprit de Dieu » (1 Cor. 2, 11) ; Il conduit le croyant dans toute la vérité (Jean 16, 13). Élihu instruisant Job nous en est une image. Il lui montre qu’en déduisant sa connaissance de Dieu de ses propres expériences et de ses pensées (v. 33) il a fait complètement fausse route. N’en est-il pas arrivé à condamner Celui qui est pourtant le juste par excellence (v. 17) ? — Qu’aurait dû faire Job, plutôt que de nourrir et d’exprimer toutes ces fausses pensées au sujet de Dieu ? Lui demander humblement : « Ce que je ne vois pas, montre-le-moi » (v. 32). Courte prière que chacun de nous a aussi besoin d’adresser au Seigneur à tout moment de la journée !