Job 39, 22 à 38

[Chaque jour les Écritures, année 3, 11 février]

Job avait pensé que son bien-être n’intéressait pas l’Éternel. Mais y avait-il une créature quelconque, du petit corbeau au cheval ou à l’aigle, dont Dieu ne s’occupait pas ? S’Il prenait soin de tous les êtres vivants, à plus forte raison veillerait-Il sur Job, Sa créature la plus élevée, possédant même une vie au-delà du tombeau. — Le Seigneur Jésus, dans les évangiles, donne aux siens exactement le même enseignement (comp. v. 3 à Luc 12, 24). Et Il nous invite à ne pas nous faire de souci pour nos besoins de chaque jour ; Dieu les connaît. Une seule chose peut nous manquer — et nous fait souvent défaut — c’est… la foi en ce Dieu fidèle. — L’Éternel vient de parler à Job de Sa création ; celui-ci en conclut justement : « Voici je suis une créature de rien ». Mais il ne peut encore en dire davantage. Lui qui s’était proposé de discuter avec Dieu pour ainsi dire d’égal à égal (chap. 10, 2 ; 13, 3 ; 23, 3, 4) maintenant que l’occasion lui en est fournie, comprend devant toute la grandeur de son Créateur que cela n’est pas possible. C’est une première leçon, mais il lui en reste une autre à apprendre. L’Éternel va parler pour la seconde fois afin d’amener Job à une pleine et sincère conviction de péché.