Psaume 4

[Chaque jour les Écritures, année 3, 18 février]

Au psaume 3, l’Éternel était la protection du fidèle ; au psaume 4, Il est sa portion. L’homme pieux possède l’assurance que Dieu l’a choisi (v. 3 ; litt. introduit dans Sa faveur). Mais il se trouve encore au milieu d’un monde où règne la vanité et le mensonge (v. 2) et il ne peut qu’y souffrir. « Qui nous fera voir du bien ? », voilà la question souvent posée dans un tel monde. Ce bien, nous ne le trouverons pas autour de nous, ni davantage en nous-même ! Le seul bien véritable est celui que Dieu produit. Il nous en montre la parfaite expression dans la vie de Son Fils, « l’homme pieux » par excellence, le seul dont on pouvait dire : « Il fait toutes choses bien » (Marc 7, 37). — Dieu est la source de tout bien, mais aussi de toute vraie joie. « Tu as mis de la joie dans mon cœur » déclare le psalmiste (v. 7). Cette joie-là ne dépend pas de l’abondance des biens matériels comme le prouve la fin du verset (comp. Hab. 3, 17, 18). Le même chapitre des Philippiens qui nous exhorte à nous réjouir toujours dans le Seigneur, nous rappelle qu’un croyant peut être heureux dans les privations aussi bien que dans l’abondance (Phil. 4, 4, 12). La joie divine peut remplir l’âme, même au milieu de la détresse. Les circonstances ne l’affectent pas, précisément parce qu’elle a sa source en Celui qui ne change pas (Héb. 13, 8).