Psaume 5

[Chaque jour les Écritures, année 3, 19 février]

À la fin du psaume 4 nous avons vu le croyant se coucher et s’endormir en paix. Nous le considérons ici à son réveil. La piété doit marquer tous les moments de notre vie, y compris ceux que nous passons seuls dans notre chambre. Dès l’aube, toute première occupation de sa journée, la prière du psalmiste montait vers son Roi, vers son Dieu (Ps. 63, 1). Imitons-le, chers amis croyants, avec d’autant plus d’empressement et de liberté que le Dieu auquel nous nous adressons est, en Jésus, notre Père. — Au psaume 4 la prière avait un caractère d’urgence et se réduisait à un simple cri (v. 1, 3). C’est assez pour que Dieu l’écoute. Mais ici la requête est disposée, formulée de façon précise, après quoi le fidèle peut attendre paisiblement une réponse… qu’il ne doit pas chercher à obtenir autrement. — Le sujet de la confiance en face du complot des méchants est poursuivi. Il est remarquable que le verset 9 qui s’applique aux ennemis, soit cité en Romains 3, 13 pour qualifier tous les hommes. Cela s’explique par le verset 10 du chapitre 5 de la même épître : nous étions tous des ennemis de Dieu quant à notre entendement, dans les mauvaises œuvres (voir aussi Col. 1, 21).