Proverbes 3, 1 à 20

[Chaque jour les Écritures, année 3, 4 avril]

Elles sont pour toi, jeune ami croyant, ces paroles pleines d’amour de ton Père céleste : « Mon fils, n’oublie pas… ». Cette expression « mon fils » est répétée quatorze fois dans les chapitres 1 à 7. L’apôtre citant aux Hébreux les versets 11 et 12, sera obligé de leur dire : « Vous avez oublié l’exhortation qui s’adresse à vous comme à des fils ». Pesons donc bien les avertissements de ces chapitres, en nous rappelant qui nous les adresse (Héb. 12, 5, 25). — La bonté et la vérité sont inséparables. Elles correspondent à la nature de ce Dieu d’amour et de lumière dont nous sommes les enfants. Serrons-les dans notre cœur (v. 3). — Ainsi que nous l’a montré le chapitre 2, il y a une intelligence à rechercher par la prière ; celle par laquelle le Saint Esprit nous fait entrer dans les pensées de Dieu. Bienheureux celui qui l’obtient (v. 13). Par contre, il en est une autre dont il faut que je me méfie : ma propre intelligence (v. 5). Je ne puis en même temps m’appuyer sur elle et me confier en Dieu de tout mon cœur, suivre à la fois mes raisonnements… et les directions d’en haut. « Ne soyez pas sages à vos propres yeux », recommande Romains 12, 16 reprenant notre verset 7.