Proverbes 3, 21 à 35

[Chaque jour les Écritures, année 3, 5 avril]

Retenir les instructions de la sagesse est nécessaire en premier lieu à la vie de mon âme. « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole de Dieu » (Luc 4, 4). Ce sera en même temps vis-à-vis des autres un ornement de la grâce (v. 22 ; chap. 1, 9 ; 4, 9). Ma marche s’en trouvera affermie de jour, et durant la nuit, je reposerai en sécurité. Mon sommeil sera doux (v. 24). D’où viennent les hésitations et les erreurs de jugement qui me font souvent broncher au cours de la journée ? Les craintes et mes tourments d’esprit qui viennent quelquefois m’assaillir même pendant la nuit ? De ce que j’ai perdu de vue les enseignements du Seigneur, ainsi que la simple confiance en Lui (v. 26), pour raisonner selon mes propres pensées. — Dieu, qui connaît mon cœur égoïste, me rappelle ensuite ce que je dois à mon prochain (v. 27 ; Luc 6, 30). Et Il attend de moi, parce que je suis Son enfant, une entière honnêteté, l’absence du moindre compromis dans mes actes, mes paroles et mes intentions. Sans oublier la douceur chrétienne qui n’insiste pas sur ses droits (v. 30, 31). N’est-ce pas d’ailleurs là le moyen d’obtenir une plus grande grâce, comme nous le promet Jacques en citant le verset 34 (Jacq. 4, 6) ?