Proverbes 11, 18 à 31

[Chaque jour les Écritures, année 3, 17 avril]

La tendance de notre cœur égoïste est d’accaparer et de retenir plus qu’il ne faut (v. 24, 26). Mais lisons en Luc 6, 38 ce que recommande le Seigneur Jésus. Le vrai moyen d’être béni soi-même est de s’occuper du bien des autres. Cela défie quelquefois la prudence et la sagesse humaine, mais Dieu n’a pas la même arithmétique que l’homme. Il renverse ses calculs et ses prétentions. Et les richesses sont toujours un piège pour ceux qui s’y confient (v. 28 ; comp. Marc 10, 24 et 1 Tim. 6, 17, 18). « Riches en bonnes œuvres » telle doit être notre ambition d’après ce dernier passage. — Pourtant il existe dans le monde une chose de la plus haute valeur, que nous sommes invités à rechercher et à gagner. Qu’y a-t-il de plus précieux qu’une âme ? Pour acquérir les nôtres, le Seigneur a « vendu tout ce qu’il avait » (Matt. 13, 44-46). Oui, « le sage gagne les âmes » (v. 30). Heureux service, le savons-nous ? C’était celui du disciple André (Jean 1, 41, 42) ; et ce peut être le nôtre aussi, quel que soit notre âge et notre degré de connaissance. Celui qui veut gagner une âme au Seigneur, de quoi a-t-il tout spécialement besoin ? Précisément de cette sagesse prompte à saisir l’occasion (Éph. 5, 15, 16). Et aussi de l’amour, habile à trouver le chemin du cœur (1 Cor. 9, 19, 22).