Ésaïe 5, 18 à 30

[Chaque jour les Écritures, année 3, 1 mai]

Les passions des hommes et les buts qu’ils poursuivent varient suivant leur condition sociale ou leur tempérament. Les uns s’affairent pour ajouter champ à champ, maison à maison (sans pouvoir en habiter plus d’une à la fois — v. 8). Malheur à eux, car ces choses de la terre, il faudra les laisser sur la terre… pour se présenter devant Dieu les mains vides. D’autres cherchent leur plaisir dans les fêtes du monde et l’excitation trompeuse de l’alcool (v. 11, 12, 22). Malheur à eux quand ils se réveilleront, trop tard, aux réalités éternelles. Compagnons tout trouvés de leurs débauches, voici ceux qui se vantent du péché et provoquent ouvertement l’Éternel (v. 18, 19) ; ceux dont la conscience endurcie a perdu la notion du bien et du mal (v. 20), ceux qui se complaisent dans leur propre sagesse (v. 21 ; en contraste avec Prov. 3, 7). Tous les hommes sont là, du misérable ivrogne au plus grand philosophe, dans une commune et vaine recherche du bonheur (Eccl. 8, 13). Mais le mot de Dieu, et la fin de toutes les pensées et de toutes les convoitises des hommes, qu’elles soient distinguées ou vulgaires, c’est : malheur, malheur, malheur ! — Nous verrons dans les prochains chapitres de quelle manière Dieu se sert d’une nation (l’Assyrie) comme verge pour châtier Son peuple.