Ésaïe 6, 1 à 13

[Chaque jour les Écritures, année 3, 2 mai]

Dans une glorieuse vision, le jeune Ésaïe se trouve soudain placé en présence du Dieu Très-saint. L’effet solennel de cette présence est une conviction de péché qui amène le prophète à prononcer un nouveau malheur, cette fois contre lui-même (comp. Luc 5, 8). Mais la grâce de Dieu va pourvoir aux exigences de Sa propre sainteté. L’autel est à côté du trône. La purification du pécheur s’accomplit par ce qui parle du sacrifice de Christ. Et voyez avec quel empressement Ésaïe se présente aussitôt pour servir Celui qui vient d’ôter son péché. Sommes-nous prêts à répondre ainsi à l’appel du Seigneur : « Me voici, envoie-moi » ? — C’est une étrange mission que reçoit en premier lieu le jeune prophète : il s’agit pour lui d’annoncer à « ce peuple » que Dieu leur rendra Son message incompréhensible. Endurcissement souvent rappelé (Matt. 13, 14…), envoyé seulement après que ce peuple ait lui-même « rejeté avec dédain la parole du Saint d’Israël » (chap. 5, 24). Et Dieu le permet pour que « les nations » puissent avoir part au salut (Rom. 11, 25). — Cette année de la mort du roi Ozias a été décisive pour le jeune Ésaïe. Y a-t-il aussi dans votre vie une date marquante : celle de votre conversion ?