Ésaïe 7, 1 à 25

[Chaque jour les Écritures, année 3, 3 mai]

Après avoir répondu à l’appel de Dieu, Ésaïe a été semble-t-il, obligé d’attendre longtemps (au moins seize ans : durée du règne de Jotham) avant de commencer son service public. Si nous avons à passer par une semblable école de patience, ne nous décourageons pas. Laissons le Seigneur choisir le moment et la manière qui Lui conviendront pour nous employer. Notre seule responsabilité est d’être disponible et obéissant (comp. Matt. 8, 9). — C’est au roi de Juda, le méchant Achaz, qu’Ésaïe est d’abord envoyé. L’heure est grave pour le petit royaume. Il est menacé par Retsin, roi de Syrie, et, chose triste à dire, par Pékakh, roi d’Israël. Satan par leur moyen cherche à renverser le trône de David et à s’opposer ainsi au règne du Messie promis. Mais le prophète est chargé d’une bonne nouvelle : les deux agresseurs ne pourront accomplir leurs « mauvais desseins ». Puis Achaz, malgré son indignité et sa fausse humilité, est invité à entendre une révélation combien plus grande et plus glorieuse : la naissance d’Emmanuel. Elle apportera le salut à la maison de David, à Israël et au monde. Beau nom d’Emmanuel : Dieu avec nous (Matt. 1, 23). Nous le trouvons ici comme un premier rayon de lumière projeté par la lampe prophétique au milieu de profondes ténèbres morales (2 Pier. 1, 19).