Ésaïe 8, 1 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 3, 4 mai]

Deux figures, deux grands sujets dominent toute la prophétie d’Ésaïe : l’un, infiniment précieux et consolant, est le Messie Lui-même. L’autre au contraire est terrifiant : c’est l’Assyrien le puissant ennemi d’Israël aux derniers jours. Parce que le peuple a refusé le premier, il aura affaire au second. Parce qu’il a rejeté les eaux de la grâce de Celui qui lui était envoyé (Siloé signifie « envoyé » : Jean 9, 7), il va se trouver submergé en jugement par les eaux « fortes et grosses » du redoutable roi d’Assyrie. Toutefois, se souvenant qu’il s’agit du pays d’Emmanuel, Dieu brisera finalement ceux qui s’unissent pour l’envahir. Ce verset 9 nous rappelle aussi quel sera bientôt le sort des associations de nations qui aujourd’hui sont à l’ordre du jour (És. 54, 15). — Pour garder le fil conducteur dans ces paroles prophétiques, n’oublions pas qu’elles concernent tantôt le peuple rebelle et apostat dans son ensemble (v. 11, 14, 15, 19…), tantôt le résidu fidèle auquel l’Esprit s’adresse également ici. — La citation du verset 18 en Hébreux 2, 13 nous permet de voir dans le prophète et ses fils (chap. 7, 3 et 8, 1) Christ se présentant devant Dieu avec Ses « disciples » (v. 16). Il n’a pas honte de les reconnaître et de les appeler Ses frères (voir Jean 17, 6 ; 20, 17).