Ésaïe 9, 1 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 3, 5 mai]

Le chapitre 8 s’achevait sur « d’épaisses ténèbres ». Israël y marchait en aveugle, à tâtons (v. 2). Mais voici que, devant ses pas, va resplendir « une grande lumière ». La citation de ce passage en Matthieu 4, 15 et 16 nous transporte au temps de l’évangile pour y voir briller Celui qui est la lumière du monde (Jean 9, 5). C’est bien dans cette Galilée méprisée (mais combien privilégiée) que Jésus a accompli la plus grande partie de Son ministère. Toutefois la vraie lumière « éclaire tout homme ». Mais « les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, car leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 1, 9 ; 3, 19). Nos versets passent par-dessus le temps du rejet du Seigneur et par-dessus toute la période actuelle de l’Église dont il n’est jamais question dans les prophètes. Ils nous montrent d’emblée la joie d’Israël (v. 3) au moment où après des siècles d’obscurité, se lèvera le glorieux soleil de justice (comp. chap. 60, 1, 19, 20). Le beau verset 6 nous révèle quelques-uns des noms et des titres attribués au Fils. Autant de ces noms, autant de sujets bénis de méditation pour nos âmes !