Ésaïe 19, 1 à 15, 22 à 25

[Chaque jour les Écritures, année 3, 12 mai]

C’est au tour de l’Égypte d’entendre un oracle menaçant : guerre civile, tyrannie d’un despote cruel, comme autrefois le Pharaon, dessèchement du Nil qui est l’artère vitale, la richesse et l’orgueil du pays (Éz. 29, 3), voilà principalement ce qui attend cet ennemi héréditaire d’Israël. — Ces princes de Tsoan et de Noph nous offrent la fidèle image des hommes de ce monde. Ils se croient sages et ne sont que des fous (v. 11 ; comp. Rom. 1, 22). Car ils refusent d’écouter le Dieu qui s’est révélé. Et en même temps ils ajoutent foi à toutes les formes possibles de superstition (comp. v. 3). Il est à remarquer d’ailleurs que, paradoxalement, les pires incrédules sont souvent les plus crédules ! Cela s’explique parfaitement : ils sont, sans s’en rendre compte, aveuglés et séduits par Satan, le seigneur dur et le roi cruel (v. 4 ; 2 Tim. 3, 13) qui domine sur eux en les trompant. Mais la grâce de Dieu aura encore son mot à dire, même envers l’Égypte. À côté d’Israël, héritage particulier de l’Éternel, il y aura place dans la bénédiction milléniale pour l’Égypte et pour l’Assyrie, autrefois ennemis du peuple de Dieu, mais images du monde qui tout entier sera alors soumis au Fils de l’homme (Gen. 22, 18).