Ésaïe 20, 1 à 21, 10

[Chaque jour les Écritures, année 3, 13 mai]

Le chapitre 20 complète « l’oracle touchant l’Égypte ». En marchant nu et nu-pieds, le prophète annonce le lugubre passage des captifs égyptiens et éthiopiens déportés par le roi d’Assyrie lequel était spécialiste de ces transferts de populations. Alors Israël (l’habitant de cette côte) verra avec effroi et consternation qu’il était vain de se confier dans le peuple du Pharaon pour être délivré du redoutable Assyrien (Ps. 60, 11 fin). — Le chapitre 21 débute par « l’oracle touchant le désert de la mer… » (chap. 21, 1). Il s’agit de nouveau de Babylone. Pendant ce qu’elle appelle « la nuit de mon plaisir », les Mèdes et les Perses (Élam) ont jadis brutalement mis fin à son empire et à son opulence (v. 4 ; voir Dan. 5, 28-31). Mais cette prophétie a une application future comme celle du chapitre 13 (Luc 21, 35). — Au verset 6, le prophète est invité à placer une sentinelle. Ses consignes : écouter et avertir (voir Éz. 3, 17, 18, et en contraste És. 56, 10). Chaque croyant n’a-t-il pas ces responsabilités ? Sommes-nous fidèles à les remplir à l’égard des hommes de ce monde et vis-à-vis de nos frères ?