Ésaïe 25, 1 à 12

[Chaque jour les Écritures, année 3, 16 mai]

Tyr, la florissante métropole commerciale du monde ancien a fait l’objet au chapitre 23 du dernier des « oracles ». Chacun de ceux-ci a condamné l’homme sous un côté moral différent (voir dans les Études J.N.D. III, les Prophètes p. 41, 42, le court tableau qui les résume). — Au chapitre 24, les jugements apocalyptiques qui doivent mettre fin à la puissance du mal se sont déployés sur la terre. Ils l’ont bouleversée de fond en comble. Mais au chapitre 25, du milieu même de ces ruines (v. 2), s’élève une touchante mélodie. Le « misérable » résidu d’Israël, miraculeusement épargné de la destruction, célèbre ce que l’Éternel a été pour lui pendant la durée de la tourmente. Maintenant « la saison des chants » est arrivée (Can. 2, 12 — comp. chap. 24, 13). Le verset 4 a été le réconfort — et l’expérience — d’innombrables croyants dans l’épreuve. Mais le verset 8 nous fait entrevoir la manifestation d’une puissance plus grande encore : « Il engloutira la mort en victoire »… Détail remarquable, cette parole est au futur tandis que sa citation en 1 Corinthiens 15, 54 nous présente son accomplissement en faveur des croyants : « La mort a été engloutie… ». Entre ces deux versets est intervenue la croix et la résurrection triomphante du vainqueur de Golgotha. Enfin, lors de la résurrection des méchants, la mort sera abolie (1 Cor. 15, 26).