Ésaïe 26, 1 à 13 ; 27, 1 à 5

[Chaque jour les Écritures, année 3, 17 mai]

Les chapitres 1 à 12 ayant pour sujet le jugement d’Israël se terminaient par une splendide vision du règne de mille ans. Et cette seconde partie (chap. 13 à 27) traitant du châtiment des nations s’achève de la même manière. Un cantique est chanté, dont quelques versets méritent spécialement d’être soulignés dans notre Bible : les versets 3 et 4 du chapitre 26 qui ont soutenu bien des générations d’enfants de Dieu (comp. Ps. 16, 1) ; les versets 8 et 9 qui expriment les soupirs fervents du fidèle ; le verset 13 qui rappelle les liens d’esclavage du passé. Oui, nous ne les connaissons que trop ces autres « seigneurs » : Satan, le monde, nos convoitises. Ils ont dominé sur nous jusqu’à notre affranchissement par le Seigneur auquel nous appartenons dorénavant (2 Chron. 12, 8) ! — Au chapitre 27, le léviathan, figure du diable (le serpent ancien), est mis hors d’état de nuire (Ps. 74, 14 ; Apoc. 20, 1-3). Puis Israël est comparé à une vigne nouvelle (comp. chap. 5). Elle produit cette fois, non plus du raisin sauvage, mais le vin pur d’une joie sans mélange et remplit la face du monde de fruits pour la gloire de Dieu. Car ce ne sont plus les méchants cultivateurs qui en ont la charge. L’Éternel Lui-même en prend soin nuit et jour.