Ésaïe 28, 1 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 3, 18 mai]

Une troisième subdivision du livre commence avec ce chapitre 28. Elle revient en arrière pour détailler l’envahissement d’Éphraïm (les dix tribus), puis de Juda par le redoutable Assyrien prophétique. L’orgueil agira comme l’ivresse pour égarer le malheureux peuple juif. Il croira se protéger efficacement en faisant alliance avec la mort (c’est-à-dire avec le chef de l’empire romain). Mais cela même sera sa perte. Tel un cyclone, l’Assyrien ravagera Jérusalem. L’Éternel se servira de ce « fléau qui inonde » pour accomplir « son œuvre étrange… son travail inaccoutumé » : le jugement. Car son œuvre accoutumée c’est de sauver et de bénir (Jean 3, 17). — Mais l’effondrement de toutes les valeurs et de tous les points d’appui humains est l’occasion pour Dieu de révéler le sûr fondement qu’Il a posé en Sion. Avec quel amour Il le considère, s’arrêtant avec satisfaction sur chaque expression : « une pierre, une pierre éprouvée, une précieuse pierre de coin, un sûr fondement ». Oui cette pierre, figure de Christ, « rejetée par les hommes » est « précieuse auprès de Dieu » et elle a aussi du prix pour nous qui croyons (lire 1 Pier. 2, 4, 6, 7). Pour chacun, le Seigneur Jésus devient littéralement la pierre de touche. Est-Il ou non précieux pour notre cœur ?