Ésaïe 29, 1 à 24

[Chaque jour les Écritures, année 3, 19 mai]

Après l’envahissement du chapitre 28, Jérusalem n’est pas encore quitte (voir chap. 40, 2). Elle va subir un nouvel assaut de la part d’une formidable coalition de peuples. Mais cette fois tous ces ennemis s’évanouiront comme un songe parce qu’ils se sont attaqués à « Ariel » (le lion de David), la cité du vrai David. En même temps que la délivrance, Dieu va accomplir une autre œuvre digne de Lui, celle-ci dans la conscience même de Son peuple (v. 18-24). Les oreilles bouchées et les yeux obscurcis selon la prophétie du chapitre 6, 10, seront ouverts. L’intelligence lui sera rendue et les paroles du livre précédemment scellé (v. 11) seront comprises et reçues. Souvenons-nous à cette occasion que la Bible est un livre fermé à l’intelligence naturelle. Il faut le Saint Esprit pour pouvoir la comprendre. — Le verset 13 sera cité par le Seigneur aux scribes et aux pharisiens car il traduit leur état (Matt. 15, 7, 8). Honorer le Seigneur des lèvres, tout en ayant un cœur fort éloigné de Lui, certes, c’est un état dans lequel nous pouvons aussi nous trouver si nous ne nous jugeons pas. Cette forme d’hypocrisie peut donner le change à d’autres et nous faire passer pour plus pieux que nous ne sommes, mais elle ne saurait tromper Celui qui lit dans notre cœur (Éz. 33, 31, 32) !