Ésaïe 30, 15 à 22 ; 31, 4 à 9

[Chaque jour les Écritures, année 3, 20 mai]

Les chapitres 30 et 31 appellent un double malheur sur le peuple rebelle parce qu’il a cherché du secours auprès de l’Égypte. Nous ne le répéterons jamais trop avec la Parole de Dieu : mettre sa confiance dans les hommes est d’abord une folie. Car elle ne saurait être plus mal placée ! C’est aussi de l’incrédulité puisque dès le début de ce livre Dieu a établi qu’on ne pouvait faire aucun cas de l’homme (chap. 2, 22). C’est enfin un outrage à Dieu, un mépris de Sa puissance et de Son amour. Comme s’Il était incapable de nous protéger ; et comme si ce n’était pas Son plaisir de le faire ! Le chemin de la délivrance et de la force est tracé par le beau verset 15 du chapitre 30 : revenir au Seigneur, au lieu d’aller vers le monde (l’Égypte). Et se tenir en repos au lieu de s’agiter. De plus « la tranquillité et… la confiance » sont des conditions nécessaires pour percevoir les directions du Seigneur : « Que vous alliez à droite ou que vous alliez à gauche, tes oreilles (c’est personnel) entendront une parole derrière toi, disant : c’est ici le chemin, marchez-y » (v. 21). Voix fidèle, voix familière, combien de fois ne nous sommes-nous pas égarés pour avoir négligé d’y apporter l’attention de notre cœur (Prov. 5, 13, 14) !