Ésaïe 32, 1 à 8 ; 33, 17 à 24

[Chaque jour les Écritures, année 3, 21 mai]

Il ne faut pas chercher dans ces chapitres une histoire suivie des événements futurs. Ceux-ci sont présentés au contraire comme autant de vues distinctes projetées une à une sur l’écran prophétique. Isolés ou regroupés, les mêmes faits peuvent apparaître à plusieurs reprises sous des perspectives différentes. C’est ainsi que, pour la troisième fois, l’aube radieuse du règne millénaire s’offre à notre admiration (chap. 32 et 33). — Après l’effrayante destruction de l’Assyrien et celle du faux « roi » ou Antichrist (chap. 30, 31-33), place est faite au roi véritable, Christ qui régnera en justice. Précisément l’accent est mis à présent sur cette justice (chap. 32, 16, 17 ; 33, 5, 15). — Alors, avec des yeux pour voir (chap. 32, 3), les réchappés du peuple contempleront « le roi dans sa beauté ». De plus, ils trouveront en Lui « un homme » qui sera pour eux protection, repos, vie de l’âme (chap. 32, 2). Combien ces promesses adressées à Israël sont douces aussi pour nos cœurs, chers enfants de Dieu ! Car nous vivons dans le même monde injuste. Et nous attendons le même Seigneur. Il est « plus beau que les fils des hommes » (Ps. 45, 2).