Ésaïe 34, 9 à 35, 10

[Chaque jour les Écritures, année 3, 22 mai]

Le chapitre 34 se rapporte au châtiment d’Édom, ce peuple maudit, descendant d’Ésaü. Il sera entièrement détruit, et son pays, la montagne de Séhir, réduit à une désolation perpétuelle. Des prédicateurs modernes osent affirmer que Dieu dans Son amour ne peut condamner personne. Un tel passage leur apporte un solennel démenti. En contraste le chapitre 35 donne un aperçu de ce que sera l’héritage d’Israël (frère d’Ésaü). Même le désert y deviendra un merveilleux jardin où brillera sans nuage « la gloire de l’Éternel, la magnificence de notre Dieu » (v. 2). Aussi voyez l’allégresse et la joie qui débordent dans ce petit chapitre 35. Une telle perspective n’est-elle pas propre à ranimer les cœurs découragés (v. 3) ? Et il en est ainsi à plus forte raison de l’espérance chrétienne par excellence : la venue du Seigneur pour enlever Son Église. Ne l’oublions jamais nous-mêmes et parlons-en aux autres croyants. Il n’y a pas de moyen plus efficace pour fortifier les mains lassées et les genoux qui chancellent, autrement dit pour nous encourager au service, à la prière, et à une marche sans défaillance (v. 3 ; comp. Héb. 12, 12). « Consolez-vous donc l’un l’autre par ces paroles », recommande l’apôtre Paul (1 Thess. 4, 18).