Ésaïe 44, 14 à 28

[Chaque jour les Écritures, année 3, 4 juin]

Pour se donner bonne conscience, le monde associe volontiers la religion avec la recherche de ses aises et de ses satisfactions (comp. Ex. 32, 6). Comme un homme qui, du même bois, allume un feu, cuit son pain, se chauffe… et se taille une idole. Cette description suffit à prouver la folie d’un tel culte. Au lieu d’adorer Celui qui l’a créé, l’insensé se prosterne devant un objet inerte sorti de ses propres mains ! Les versets 9 à 20 sont remplis de l’activité de l’homme. Il fait ceci, il fait cela. Il se dépense sans mesurer sa peine et tout cela dans une tragique illusion, car « il se repaît de cendres… et ne délivre pas son âme » (v. 20). Mais à partir du verset 21 nous trouvons ce que Dieu fait. …« J’ai effacé comme un nuage épais tes transgressions, et comme une nuée tes péchés… je t’ai racheté ». Ainsi que le vent balaie en un moment le ciel le plus nuageux, Dieu de Son souffle puissant chasse tout ce qui s’est accumulé entre Lui — qui est lumière — et notre âme qui a besoin de cette lumière comme la terre de celle du soleil. Celui qui a « déployé les cieux… étendu la terre », formé l’homme, fera aussi le nécessaire pour la restauration de Son peuple… et le salut de quiconque croit.