Ésaïe 45, 1 à 13

[Chaque jour les Écritures, année 3, 5 juin]

L’Éternel a annoncé qu’Il se servirait de Cyrus pour accomplir tout Son bon plaisir (relire chap. 44, 28). Ce roi, qui devait mettre fin à la captivité du peuple à Babylone, est appelé par son nom longtemps avant le début de cette captivité et par conséquent longtemps avant sa naissance ! La grâce divine tenait donc pour ainsi dire ce « sauveur » en réserve pendant toute la durée du châtiment. Sous la forme d’une révélation personnelle à Cyrus, c’est l’occasion pour l’Éternel de confirmer qu’il n’y a pas de Dieu, si ce n’est Lui seul (v. 5 ; comp. avec 1 Cor. 8, 4-6 et Éph. 4, 6). Ce n’est donc pas seulement aux Juifs que Dieu s’est fait connaître, mais aussi aux nations dont nous faisons partie. Bien avant notre naissance, avant l’origine du monde, dès les temps éternels, votre nom et le mien ont été dans Sa pensée. Il se proposait aussi d’accomplir par nous tout Son bon plaisir au moment convenable… qui est le moment présent (Éph. 3, 8-10). Répondons-nous, chacun à sa place et dans sa mesure, à ce que Dieu a ainsi attendu de notre part (comp. Act. 13, 36 au sujet de David) ? — Les versets 9 et 10, auxquels a certainement pensé l’apôtre en écrivant Romains 9, 20, établissent la folie de ceux qui contestent contre ce Dieu créateur et souverain.