Ésaïe 51, 12 à 23

[Chaque jour les Écritures, année 3, 15 juin]

« C’est moi, c’est moi qui vous console » (v. 12). Combien de croyants dans l’épreuve ont fait l’expérience qu’il n’existe pas de vraies consolations, en dehors de celles de Dieu. Il est en effet « le Dieu de toute consolation » (2 Cor. 1, 3). Mais nous sommes quelquefois comme le psalmiste qui déclare : « Mon âme refusait d’être consolée » (Ps. 77, 2). Les touchants appels de l’Éternel à Son peuple sont restés sans écho. Il n’y a eu « personne qui répondît » à l’exception d’un faible résidu poursuivant la justice (chap. 50, 2 ; 66, 4). Maintenant un cri redoutable et pressant se fait entendre : « Réveille-toi ; réveille-toi, lève-toi… revêts-toi de tes vêtements de parure » (v. 17 et chap. 52, 1). Il s’agit d’arracher Jérusalem à son sommeil. Car le Messie va paraître. Le chapitre 53 nous montrera l’accueil qui Lui fut réservé lors de Sa première venue. Rejeté, Christ est remonté dans la gloire. Mais aujourd’hui nous sommes à la veille de Son retour. Le Seigneur Jésus nous rappelle Sa promesse : « Voici, je viens bientôt ». Il se présente Lui-même : « Moi je suis… l’étoile brillante du matin » (Apoc. 22, 12, 16, 17). Réveillée et pleine d’espoir, l’Épouse avec l’Esprit s’écrie : « Viens ». Que chacun y fasse écho dans son cœur et réponde : « Amen ; viens, Seigneur Jésus » !