Ésaïe 52, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 3, 16 juin]

Le Saint Esprit a sur la terre une tâche première : diriger les regards des croyants sur Christ et sur Ses souffrances. Toutes les exhortations à écouter, à se réveiller, à se séparer, convergent de même ici vers la présentation d’une personne : Christ, le Messie d’Israël. Il est le messager qui apporte de bonnes nouvelles de paix, de bonheur et de salut (v. 7). Il est également le serviteur agissant sagement (v. 13). Nous avons ainsi en résumé devant nous Ses paroles et Ses œuvres. — En vérité, il y a de quoi être stupéfait et confondu d’étonnement en méditant sur l’inexprimable abaissement du Fils de Dieu (v. 14, complété par chap. 53, 3). « Son visage défait » témoignait contre le monde impie de ce qu’il pouvait en coûter à l’homme parfait de le traverser. Aussi est-ce en justice que Dieu L’a maintenant exalté, élevé et placé très haut, en attendant qu’Il paraisse en gloire. Alors des rois fermeront leur bouche en Le voyant. Mais les rachetés, eux, ne se tairont jamais. Comme ces sentinelles du verset 8, après les fatigues de la longue veille, ils élèveront la voix avec chant de triomphe, car ils Le verront face à face.