Ésaïe 53, 1 à 12

[Chaque jour les Écritures, année 3, 17 juin]

C’est la page mystérieuse que lisait dans son char l’intendant de Candace, reine des Éthiopiens. « Et, Philippe,… commençant par cette écriture, lui annonça Jésus (Act. 8, 27…). Là est aussi pour nous le commencement de toute connaissance : Jésus le Sauveur. Nous nous étions tournés chacun vers son propre chemin de désobéissance (v. 6). Mais l’Agneau de Dieu a suivi pour nous sauver le chemin de la parfaite obéissance et de l’entière soumission. Dans ce chemin, Il a été méprisé, délaissé, opprimé, affligé, enfin retranché par les hommes (v. 3, 7, 8). Mais Il a été blessé, meurtri, frappé, soumis à la souffrance par Dieu Lui-même (v. 5, 10). Qui sondera jamais l’infini de cette expression : « Il plut à l’Éternel de le meurtrir » ? Nos langueurs et nos douleurs (v. 4), nos transgressions et nos iniquités (v. 5), notre péché sous toutes ses formes — des plus subtiles aux plus grossières — avec leurs terribles conséquences, tel a été le fardeau indiciblement lourd dont s’est chargé cet « homme de douleurs ». — Ce fut là le travail de ton âme, bien-aimé Sauveur ! Mais, au-delà de la mort à laquelle tu t’es livré toi-même, tu goûtes dorénavant et pour toujours, dans le fruit même de ta souffrance, l’inexprimable joie de l’amour satisfait (Héb. 12, 2).