Matthieu 1, 18 à 2, 6

[Chaque jour les Écritures, année 3, 2 juillet]

Jésus a voulu entrer dans ce monde à la manière de tous les hommes, c’est-à-dire par la naissance. Objets d’une faveur exceptionnelle, Joseph et Marie ont été choisis pour accueillir et élever l’enfant divin. Les conseils de Dieu s’accomplissent ; en accord avec les prophéties, la naissance de l’héritier au trône de David a eu lieu dans la ville royale de Bethléhem. Et vous remarquez qu’il n’est pas question dans cet évangile de la crèche qui Lui servit de berceau, ni de rien qui rappelle Sa pauvreté. Au contraire, Dieu veille à ce que Son Fils soit honoré par quelques nobles visiteurs : ces mages venus de l’Orient. Quant aux principaux parmi les Juifs, aucun n’est moralement qualifié pour venir se prosterner devant le Messie d’Israël. Ils ne désirent pas Sa venue. Nous sommes d’ailleurs dans une des périodes les plus ténébreuses de l’histoire de ce peuple. Le cruel Hérode règne à Jérusalem, en violation de Deutéronome 17, 15, car c’était un Édomite[1] ! — À l’exception d’un petit nombre d’âmes pieuses que Luc nous fera connaître, personne en Israël n’attendait le Christ. Et aujourd’hui, parmi tous ceux qui se réclament de Lui, combien attendent vraiment Son retour ?