Matthieu 2, 7 à 23

[Chaque jour les Écritures, année 3, 3 juillet]

Après un long voyage, préfiguration du psaume 72, 10, les mages ont été conduits par l’étoile auprès du petit enfant. Grand sujet de joie pour eux ! Ils Le rencontrent, Lui présentent leurs hommages, leurs offrandes, et s’en retournent « par un autre chemin ». N’est-ce pas l’histoire de toute personne qui vient au Sauveur ? — Les desseins meurtriers d’Hérode sont déjoués. Et en même temps le sont ceux de Satan, cherchant à se débarrasser dès Son entrée dans le monde de Celui qui deviendra son vainqueur. Le voyage en Égypte, moyen ordonné de Dieu pour soustraire le petit enfant à ces plans criminels, illustre aussi la grâce de Celui qui a voulu suivre le même chemin que Son peuple autrefois. — Deux noms ont déjà été donnés à l’enfant divin au chapitre précédent : celui de Jésus (Dieu Sauveur : chap. 1, 21) si précieux au cœur de chaque croyant. Puis Son nom d’Emmanuel (Dieu avec nous ; chap. 1, 23). Il s’y ajoute maintenant celui de « Nazaréen » (v. 23) avec une triple signification : Jésus a été moralement séparé et consacré à Dieu selon Nombres 6. Il a aussi été sur le tronc d’Isaï (père de David) une branche nouvelle portant du fruit (voir note et És. 11, 1). Enfin, Il sera, durant trente années, citoyen inconnu de la ville méprisée de Nazareth (Jean 1, 47).