Matthieu 3, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 3, 4 juillet]

Comme un ambassadeur précède un haut personnage, Jean le baptiseur proclame la prochaine apparition du Roi. Mais ce dernier ne saurait prendre place au milieu d’un peuple indifférent à son état de péché. La prédication de Jean est donc un appel à la repentance. Par contre, aux pharisiens et aux sadducéens qui venaient à son baptême en propres justes, il annonce le jugement. — On comprend que Jean soit déconcerté quand Celui dont il ne s’estimait pas digne de porter les sandales se présente à Son tour pour être baptisé par lui. Mais nous entendons au verset 15 la première parole prononcée par Jésus dans cet évangile : « Laisse faire maintenant… ». L’homme n’a su faire que le mal ; il convient dorénavant de laisser Dieu agir en Christ et « accomplir toute justice » (Rom. 10, 3). « Alors il Le laissa faire », est-il dit de Jean, bien que ce soit lui qui baptise. N’avons-nous pas toujours intérêt, nous aussi, à laisser faire le Seigneur ? — Jésus remonte aussitôt de l’eau car Il n’a, Lui, rien à confesser. Et voici que le ciel s’ouvre pour Lui rendre un double témoignage : le Saint Esprit descend sur Lui comme l’huile de l’onction qui jadis désignait le roi (comp. 1 Sam. 16, 13). En même temps Il reçoit de Son Père une douce parole d’amour et d’approbation.