Matthieu 4, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 3, 5 juillet]

Revêtu de la puissance de l’Esprit, Jésus est prêt à accomplir Son ministère. Mais, comme tout serviteur de Dieu, il est nécessaire qu’Il soit premièrement mis à l’épreuve. Aussi a-t-Il affaire au grand ennemi. Pour faire sortir un homme de Dieu du sentier de l’obéissance, Satan utilise deux principales tactiques : il présente des choses effrayantes dans le chemin (pour Christ ce sera tout particulièrement le combat de Gethsémané). Ou bien, au contraire, il offre des objets désirables à côté du chemin. Et c’est ce que le diable fait ici. — Mais remarquons qu’en citant le psaume 91, 11 et 12, il se garde d’y ajouter le verset suivant qui fait allusion à son propre écrasement : « Tu marcheras sur le lion et sur l’aspic, tu fouleras le lionceau et le dragon ». L’aspic, c’est le serpent, dont Genèse 3, 15 annonçait qu’il aurait la tête brisée par Christ, « semence de la femme ». Alors qu’en Éden, ne manquant de rien, le premier Adam avait essuyé une triple défaite par la convoitise de la chair, celle des yeux et l’orgueil de la vie, l’homme parfait triomphe au désert du serpent ancien par la souveraine parole de Son Dieu (1 Jean 2, 16 ; Ps. 17, 4). Et, en ce qu’Il a souffert Lui-même étant tenté, Il est maintenant à même de secourir ceux qui sont tentés (Héb. 2, 18).