Matthieu 4, 12 à 25

[Chaque jour les Écritures, année 3, 6 juillet]

La citation d’Ésaïe 9, 1 et 2, comporte au verset 16 une légère variante. Au temps du prophète le peuple « marchait » encore dans les ténèbres. Il est maintenant « assis », ayant pris sa place loin de la lumière de Dieu et ayant perdu tout courage, toute espérance. C’est précisément le moment où Dieu peut intervenir. Celui qui est la lumière paraît, apportant la délivrance. Il passe. À Son appel, saisis par Son amour, quelques disciples s’attachent à Lui et Le suivent. Deux ici ; deux là : Simon et André ; Jacques et Jean. C’est pour ces hommes l’instant décisif, celui qui soudain a tout changé dans leur vie et qu’ensuite ils n’oublieront plus (chap. 19, 27). Oui, ils quittent aussitôt leur père, la nacelle, les filets. Mais c’est pour trouver un Maître comme il n’y en eut jamais d’autre et la promesse d’une tâche nouvelle : ils deviendront pêcheurs d’hommes. Le moment venu, le Seigneur fera d’eux des évangélistes et des apôtres. — Tous les chrétiens ne sont pas appelés à abandonner leur gagne-pain ou à renoncer à jouir des liens de famille. Mais tous ont entendu un jour ou l’autre dans leur cœur la voix connue qui leur disait : « Suis-moi ». Y avez-vous répondu ? — Les versets 23 et 24 résument admirablement toute l’activité d’amour du Seigneur Jésus.