Matthieu 5, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 3, 7 juillet]

Suivre Jésus, c’est d’abord Lui obéir (Jean 12, 26). Dès lors on peut manifester les mêmes caractères que Lui. Ces caractères, le Seigneur va maintenant les enseigner à Ses disciples. Bienheureux ceux qui ont une foi simple et ne font pas valoir leur propre intelligence ; ceux qui s’affligent de la méchanceté du monde, sans se lasser pour autant d’y exercer la bonté et la miséricorde ; ceux qui supportent pour le nom du Seigneur toutes sortes d’injustices et de persécutions… Ce n’est pas le genre de bonheur que souhaite la majorité des hommes, loin de là. Mais aux croyants, il suffit pour être heureux, bienheureux, d’avoir l’approbation du Seigneur. Et les joies du royaume leur sont réservées. Aux versets 13 et 14, il s’agit de leur position actuelle. En se tenant séparé du mal, le chrétien remplit sur la terre le rôle du « sel » qui préserve de la corruption ; il a de la saveur et doit en donner (voir Job 6, 6). Il est aussi « lumière », responsable de faire briller les caractères moraux de Dieu devant les hommes et d’abord aux yeux de « ceux qui sont dans la maison » : sa propre famille et également l’Assemblée, maison de Dieu. Le boisseau est le symbole du commerce et des affaires, le lit celui de la paresse ; deux extrêmes susceptibles l’un comme l’autre d’éteindre tout le rayonnement que devrait avoir un enfant de Dieu.