Matthieu 5, 31 à 48

[Chaque jour les Écritures, année 3, 9 juillet]

Celui qui parle ici, ne l’oublions pas, c’est le Messie, le Roi d’Israël. Son enseignement a été appelé la charte du royaume, car il expose les conditions que devront remplir ceux qui en deviendront les sujets. Mais quelle différence avec les constitutions et les codes des nations d’ici-bas, lesquels sont basés sur la défense des droits des personnes et sur la règle égoïste : « chacun pour soi ». Tandis que l’enseignement de Jésus établit non seulement des principes de non-violence, mais d’amour, d’humilité et de renoncement, absolument étrangers à l’esprit de ce monde. Certains pensent que de tels préceptes sont inapplicables sur la terre où nous vivons. Les chrétiens qui les réaliseraient à la lettre ne seraient-ils pas des victimes sans défense, à la merci de n’importe quel abus ? Soyons certains que Dieu saurait alors les protéger. De plus un tel comportement constituerait un puissant témoignage, capable de confondre ceux qui voudraient nuire au croyant et même d’amener leur conversion. Ces versets 38 à 48 nous humilient et nous reprennent. Quelle distance nous sépare de Celui dont nous parlent 1 Pierre 2, 22 et 23 ; Jacques 5, 6 et tant d’autres passages.