Matthieu 6, 19 à 34

[Chaque jour les Écritures, année 3, 11 juillet]

L’œil simple est celui qui ne se porte que sur un seul objet. Cet objet, ce « trésor », pour le croyant, c’est Christ. Nous Le contemplons « à face découverte » dans la Parole, et cette vision illumine tout notre être intérieur (lire 2 Cor. 3, 18 et 4, 6, 7). Notre cœur ne peut pas se trouver à la fois dans le ciel et sur la terre. Chérir un trésor céleste et en même temps amasser pour ici-bas sont par conséquent deux choses absolument incompatibles. Tout comme il est impossible de servir plus d’un seul maître (v. 24). Sinon les ordres reçus seraient souvent contradictoires. Mais en renonçant à Mammon (les richesses ; voir Luc 16, 13), ne va-t-on pas s’exposer à des privations, courir le risque de manquer du nécessaire pour le temps présent ? Le Seigneur prévient cette mauvaise excuse : « C’est pourquoi je vous dis : Ne soyez pas en souci… » (v. 25). Ouvrons les yeux comme Jésus nous y invite. Observons dans la création les innombrables petits témoins de la touchante sollicitude et de la bonté du Père céleste : les fleurs, les oiseaux… (comp. Ps. 147, 9). — Non, Dieu ne sera jamais le débiteur de ceux qui feront passer Ses intérêts avant les leurs, de ceux qui Le choisiront (Luc 10, 42). Mais il faut commencer par là.