Matthieu 7, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 3, 12 juillet]

Les versets 1 à 6 et 12 placent devant nous les motifs qui doivent régler nos rapports avec les hommes, nos frères. Pour tenter d’apporter des solutions à ce problème, de grands penseurs de toutes les civilisations ont rempli des bibliothèques entières de leurs doctrines sociales, politiques, morales, ou… religieuses. Au Seigneur, il suffit d’un petit verset pour exprimer et contenir Sa solution, divinement sage, parfaite et définitive : « Toutes les choses donc que vous voulez que les hommes vous fassent, faites-les-leur, vous aussi, de même » (comp. Rom. 13, 10). Règle d’or, que nous avons chaque jour mainte occasion de mettre en pratique. Apprenons à nous mettre toujours à la place de ceux à qui nous avons affaire. — Les versets 13 et 14 nous rappellent que s’il y a deux maîtres, il existe aussi deux chemins, deux portes. Le chemin large est celui du grand nombre. Et cela en dépit d’un poteau indicateur de nature à faire trembler : par ici « la perdition » (v. 13) ! En revanche, peu nombreux sont ceux qui trouvent (parce que peu nombreux ceux qui cherchent — voir v. 7) le chemin qui mène à la vie. « Étroite est la porte ». On n’y pénètre qu’après avoir abandonné les bagages de la propre justice. Lecteur, sur quel chemin marchez-vous ?