Matthieu 7, 15 à 29

[Chaque jour les Écritures, année 3, 13 juillet]

Puisque c’est à leurs bons fruits que se reconnaissent les bons arbres, ne voilà-t-il pas au verset 22 d’excellentes personnes ? Elles se présentent apparemment les mains pleines d’œuvres méritoires : prophéties, miracles, démons chassés… avec à tout propos le nom du Seigneur sur les lèvres. « Je ne vous connais pas », leur répondra solennellement le Seigneur Jésus. Vos fruits ne sont pas ceux de l’obéissance à Dieu. — Tous ces enseignements ne sont pas difficiles à saisir. Ce qui nous manque d’ailleurs, ce n’est pas de les comprendre, mais bien de les réaliser. C’est pourquoi, en achevant ses discours, le Seigneur illustre par une courte parabole la différence entre cette mise en pratique et le fait d’écouter seulement. Voici deux maisons extérieurement semblables. Mais descendez à la cave et regardez ! L’une se fonde sur le roc de la foi en Jésus Christ (1 Cor. 3, 11) ; son constructeur a creusé profondément (Luc 6, 48). L’autre maison, elle, ne repose que sur le sable mouvant et incertain des sentiments humains. Jusqu’à l’épreuve — l’épreuve nécessaire — on a pu les confondre. Ensuite,… eh bien ! cherchez ce qu’est devenue la seconde maison. Prudent et insensé, tels sont respectivement les noms des deux constructeurs. Quel est votre nom ?