Matthieu 8, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 3, 14 juillet]

Le service d’amour et de justice du Seigneur succède à Son enseignement. Nous assistons d’abord à trois guérisons. Le lépreux du verset 2 connaît le pouvoir de Jésus. Mais il doute de Son amour : « Si tu veux, tu peux… ». Jésus voulait et le guérit (Os. 11, 3, fin). — Le centurion de Capernaüm s’approche dans le double sentiment de l’autorité toute-puissante du Seigneur et de sa propre indignité. « Dis seulement une parole… ». Cette foi exceptionnelle étonne et réjouit le Seigneur Jésus. Il la donne en exemple à ceux qui Le suivent et elle nous humilie aussi, n’est-ce pas ? — Enfin, il est nécessaire que le Maître agisse également dans les familles des siens. Il guérit la belle-mère de Son disciple Pierre. — Jésus ne s’est pas occupé des malades à la manière des médecins qui examinent, font un diagnostic, rédigent une ordonnance, perçoivent leurs honoraires, et s’en vont. Il ne s’est pas contenté de guérir. Il a Lui-même « pris nos langueurs et a porté nos maladies », remontant à leur source qui est le péché. Il en a senti tout le poids, toute l’amertume (Jean 11, 35). Une telle sympathie n’est-elle pas plus précieuse que la délivrance proprement dite ? C’est l’expérience de beaucoup de malades chrétiens.