Matthieu 8, 18 à 34

[Chaque jour les Écritures, année 3, 15 juillet]

Au scribe qui s’offre à Le suivre où qu’Il aille, le Seigneur ne cache pas que Son chemin est celui d’un entier renoncement. Même les oiseaux du ciel, dont prend soin le Père céleste (chap. 6, 26), sont mieux partagés que leur Créateur ici-bas. Quel abaissement que le sien ! Il n’a pas eu sur la terre de lieu où reposer Sa tête. Ce n’est que sur la croix, l’œuvre achevée, qu’Il pourra enfin reposer — ou baisser — la tête (même verbe grec : Jean 19, 30). — Au verset 21 un autre homme répond à Son invitation par une excuse apparemment justifiée. Quoi de plus légitime que d’assister à l’enterrement de son père ? Toutefois si urgent que paraisse un devoir, aucun « premièrement » ne peut prendre la place de celui qu’a commandé le Seigneur (chap. 6, 33). Il n’est pas dit ce qu’ensuite ont décidé ces deux hommes. Ce qu’il importe que nous sachions c’est si nous nous avons répondu à l’appel du Seigneur Jésus. — La scène si connue et si belle de la traversée dans la tempête illustre le voyage terrestre du croyant. Il rencontre bien des orages. Mais son Sauveur est aussi le maître des éléments et Il est avec lui (Ps. 23, 4). Il commande au vent et aux flots, à la maladie et à la mort, aux puissance sataniques, comme le montre la délivrance des deux démoniaques du pays des Gergéséniens.