Matthieu 9, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 3, 16 juillet]

Les différentes maladies que le Seigneur rencontre et guérit sont autant d’aspects de la triste condition dans laquelle Il a trouvé Sa créature. La lèpre met l’accent sur la souillure du péché ; la fièvre, sur l’agitation incessante de l’homme de ce monde. Le démoniaque est sous le pouvoir direct de Satan, tandis que le muet, l’aveugle et le sourd (v. 27, 32 ; chap. 11, 5) ont leur sens fermé aux appels du Seigneur et ne savent pas Le prier. Enfin le paralytique que l’on amène ici à Jésus démontre la totale incapacité de l’homme pour faire le moindre mouvement vers Dieu (comp. Jean 5, 7). Il ne dit rien, il attend… il espère. Mais le divin médecin (v. 12) sait qu’une maladie autrement grave ronge l’âme de ce paralytique et Il commence par le délivrer de celle-ci : « Tes péchés sont pardonnés ». De quoi devrions-nous nous inquiéter le plus en nous et chez les autres ? D’une maladie ou d’un péché ? — Suit l’appel de Matthieu raconté par lui-même. Il faisait partie de ces pécheurs pour lesquels Christ était venu. — Enfin la question des disciples de Jean est l’occasion d’un nouvel enseignement : pour contenir le vin nouveau de l’évangile, les vieilles outres de la religion judaïque ne faisaient plus l’affaire.