Matthieu 9, 18 à 38

[Chaque jour les Écritures, année 3, 17 juillet]

Les évangiles sont loin de nous raconter tous les miracles accomplis par le Seigneur Jésus (voir Jean 21, 25). Dieu n’a consigné dans Sa Parole que ceux qui correspondent à l’enseignement qu’Il veut nous donner. Ainsi la résurrection de la fille de ce chef de synagogue a, entre autres, une application prophétique. Le Seigneur est vu comme étant en chemin pour redonner la vie à Son peuple Israël. Pendant ce temps (le temps actuel), Il est à la disposition de tous ceux qui s’approchent de Lui par la foi comme le faisait cette femme au verset 20. — Il y avait assez de puissance en Jésus pour guérir « toute maladie et toute langueur » (v. 35). Et il y avait assez d’amour dans Son cœur pour porter tout Son peuple comme le vrai Berger d’Israël (v. 36). Hélas ! s’Il rencontrait ici ou là de la foi, notamment chez ces deux aveugles (v. 28, 29), Il se heurtait aussi à la plus terrible incrédulité (v. 34). — Nous qui traversons le même monde et côtoyons les mêmes besoins (mais avec des cœurs souvent si tristement insensibles ; Jacq. 2, 15, 16), demandons au Seigneur de nous donner une vue plus large et plus distincte de Sa grande moisson (Jean 4, 35). Et supplions-Le d’y pousser de nouveaux ouvriers.