Matthieu 14, 22 à 36

[Chaque jour les Écritures, année 3, 30 juillet]

Cette scène de la barque au milieu de la tempête est l’image de la position actuelle des rachetés du Seigneur. Pendant que Lui est dans les cieux, absent mais priant et intercédant pour eux, ils ont à traverser péniblement la mer agitée de ce monde. C’est la nuit morale : l’Ennemi soulevant l’opposition des hommes agit comme le vent et les vagues qui annulent presque l’effort des rameurs. Mais Jésus ne vient-Il pas à la rencontre des siens ? Sa voix familière rassure les pauvres disciples. Et la foi, s’appuyant sur Sa parole (Viens !) porte Pierre au-devant de Celui qui l’aime. Mais soudain cette foi manque et il enfonce. Que s’est-il passé ? Pierre a quitté son Maître des yeux pour regarder à la hauteur des vagues et à la violence du vent. Comme s’il était plus facile de marcher sur une eau calme que sur une mer tourmentée ! Mais il crie au Seigneur, qui aussitôt vient à son secours. — Puis Jésus est reçu dans cette contrée de Génésareth d’où Il avait été chassé lors de la guérison des démoniaques (chap. 8, 34). Figure du moment où Son peuple qui L’a rejeté Le reconnaîtra, Lui rendra hommage et sera délivré par Lui.