Matthieu 15, 1 à 20

[Chaque jour les Écritures, année 3, 31 juillet]

Le zèle religieux des pharisiens se bornait à observer strictement un certain nombre de formes extérieures et de traditions. Et, sous le couvert de cette pieuse apparence (qui peut faire illusion aux hommes, mais ne saurait tromper Dieu) ils suivaient tous les penchants de leur cœur naturel. Ils en étaient arrivés à se soustraire par avarice même aux devoirs les plus élémentaires : comme celui de pourvoir aux besoins de leurs parents (v. 5 ; comp. Prov. 28, 24). La question du Seigneur (v. 3) répond coup pour coup à celle des pharisiens (v. 2). Ceux-ci, par leurs traditions, annulaient les commandements de Dieu. Alors Jésus, dont ces commandements faisaient précisément les délices, confond ces hypocrites par leurs propres Écritures. Puis, à l’intention des disciples qui sont eux-mêmes déconcertés par Ses paroles, Il met à nu la méchanceté du cœur humain et démontre sa ruine complète. Oui, les mains peuvent être soigneusement lavées… alors que le cœur est rempli de souillure. Eh bien ! nous reconnaissons combien il est vrai cet inventaire effrayant du contenu du cœur de l’homme, de notre propre cœur ! Quand bien même nous le masquons sous de flatteuses et respectables apparences !