Matthieu 15, 21 à 39

[Chaque jour les Écritures, année 3, 1 août]

Jésus rend visite aux quartiers de Tyr et de Sidon. Ces villes païennes, avait-Il déclaré, étaient moins coupables que celles de la Galilée où Il avait accompli la plupart de Ses miracles (chap. 11, 21, 22). Mais elles n’avaient aucune part aux bénédictions du « Fils de David » (v. 22) ; elles étaient étrangères aux alliances de la promesse (Éph. 2, 12). Le Seigneur, par une parole qui paraît sévère, commence par souligner cela à la pauvre Cananéenne qui Le supplie pour sa fille. Et cette femme reconnaît sa complète indignité. Quand nous prenons notre place devant Dieu la grâce peut briller de tout son éclat. En effet, s’il y avait du côté de l’homme le moindre droit ou le moindre mérite, il ne s’agirait plus de grâce mais de chose due (Rom. 4, 4). Pour mesurer toujours mieux la grandeur de cette grâce envers nous, n’oublions jamais notre misère et notre indignité devant Dieu. — Puis le Seigneur se tourne à nouveau vers Son peuple. Selon le psaume 132, 15, Il bénit abondamment ses vivres et rassasie de pain ses pauvres. Et ce qui Le fait agir, dans ce second miracle comme dans le premier, c’est la compassion dont Son cœur est étreint pour ces foules (v. 32 ; chap. 14, 14).