Matthieu 21, 33 à 46

[Chaque jour les Écritures, année 3, 13 août]

Une autre parabole illustre le terrible état du peuple et de ses mauvais conducteurs. Dieu attendait du fruit de Sa vigne Israël. Il n’avait rien négligé pour en obtenir (comp. És. 5, 1, 2). Or les Juifs (et les hommes en général) ont montré non seulement leur incapacité d’en produire, mais un esprit de révolte et de haine contre le légitime possesseur de toutes choses. Ils ont méconnu et rejeté Ses esclaves les prophètes, ils s’apprêtent maintenant à chasser — et de quelle manière — l’héritier Lui-même, afin de rester seuls maîtres de l’héritage — c’est-à-dire du monde (1 Thess. 2, 15). — Le Seigneur amène ces hommes à prononcer leur propre condamnation (v. 40, 41). Puis Il montre qu’Il est Lui-même la « maîtresse pierre de coin, élue, précieuse » que Dieu avait posée en Israël. Ceux qui bâtissaient (les chefs des Juifs) n’en avaient pas voulu selon le psaume 118, 22 et 23. Alors Il est devenu à la fois la pierre d’angle d’une « maison spirituelle » : l’Assemblée, et « un rocher de chute » pour les désobéissants (1 Pier. 2, 4-8). Selon ce passage, Christ est, à proprement parler, la pierre de touche de la foi. Précieux auprès de Dieu, et ayant ce prix pour nous qui croyons, Il est rejeté par les hommes et devient une pierre d’achoppement pour les incrédules.