Matthieu 22, 1 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 3, 14 août]

La parabole des noces du fils du roi complète celle des méchants cultivateurs. Elle montre ce qui se passera après le rejet de l’héritier. Les Juifs, premiers conviés, refusent la grâce annoncée par les apôtres (les esclaves du v. 3). Alors ces derniers se tourneront vers les « nations » (Act. 13, 46). — Dieu fait aux hommes l’honneur et la grâce de les inviter. Vous avez, vous aussi, Sa lettre d’invitation entre les mains. Hélas ! le mépris et l’opposition sont les deux réponses qu’Il reçoit généralement (Héb. 2, 3). Car il ne suffit pas d’être convié (v. 3), il faut accepter, venir… et venir à la manière ordonnée par Dieu, c’est-à-dire avec cette robe de justice fournie par le Roi Lui-même (comp. Phil. 3, 9). L’homme du verset 11 avait pensé que ses propres habits feraient aussi bien l’affaire. Il représente ceux qui s’imaginent être reçus au ciel avec leur propre justice ; ils se joignent à l’Église mais ne reçoivent pas Christ comme leur Sauveur personnel (chap. 5, 20 ; Rom. 10, 3, 4). Quelle confusion les attend et quel terrible sort final ! — Sourds à tous ces enseignements, les pharisiens et les hérodiens s’approchent avec une question calculée pour « enlacer » Jésus. Mais Il discerne aussitôt le piège enrobé de flatteries. Et Sa réponse inattendue retourne la flèche à ceux qui l’avaient envoyée.