Matthieu 24, 32 à 51

[Chaque jour les Écritures, année 3, 20 août]

Le Seigneur interrompt Son exposé prophétique pour exhorter les siens à la vigilance et au service. Le jugement va tomber subitement sur le monde. Il frappera les incrédules et les moqueurs. Il atteindra également les indifférents, les indécis, les enfants de chrétiens qui ne sont pas en même temps des enfants de Dieu. Peut-être est-ce votre cas ? « C’est pourquoi, vous aussi, soyez prêts » dit le Seigneur à chacun (v. 44). Au verset 45 un beau service est placé devant ceux qui ont été établis : distribuer autour d’eux la nourriture de la Parole (Act. 20, 28 ; 1 Tim. 1, 12). Deux conditions sont à remplir : la fidélité, pour connaître cette Parole et ne pas s’en écarter ; la prudence, pour l’adapter aux besoins et aux circonstances des autres. Mais dans la grande chrétienté demeurent aussi de méchants esclaves. Ils ont dominé durement sur les âmes ; ils se sont enivrés de plaisirs avec le monde (comp. 1 Thess. 5, 7…). La cause : c’est qu’au fond d’eux-mêmes ils ne croient pas au retour du Maître. Car le serviteur de Christ ne peut être fidèle et prudent qu’en gardant un heureux secret : chaque jour il attend le Seigneur. « Mon âme attend le Seigneur, plus que les sentinelles n’attendent le matin… » s’écrie l’auteur du psaume 130.