Matthieu 27, 19 à 31

[Chaque jour les Écritures, année 3, 30 août]

Grande est la perplexité de Pilate en face de l’accusé que lui ont amené les chefs des Juifs. Jamais il n’a eu devant lui un homme comme celui-là. Un double témoignage : celui de sa femme (v. 19) et celui de sa conscience (v. 24, fin) lui donne la conviction qu’il a affaire à un juste. De plus il connaît la perversité de ceux qui l’ont livré par envie (v. 18). Que faire ? Certes, s’il Le condamne, il accomplit une injustice. Mais s’il Le libère, sa popularité en souffrira certainement. Lavant symboliquement ses mains (mais pas sa conscience) il en rejette la responsabilité sur le peuple qui l’accepte les yeux fermés. Derrière cette foule poussée par les instincts les plus bas, et derrière ses chefs qui l’excitent, Satan poursuit son œuvre de haine. Mais Dieu poursuit aussi Son œuvre toute de grâce et de salut. — Maintenant Jésus est entre les mains des soldats grossiers. Ils Lui mettent un simulacre de vêtement royal afin de se moquer de Lui avant de Le conduire au supplice. Mais un jour, à tous les regards, le Seigneur paraîtra dans toute Sa majesté de Roi des rois. Et Sa main puissante, cette main qui tenait alors un roseau, se lèvera en jugement contre Ses ennemis (comp. v. 29 avec Ps. 21, 3, 5, 8).