Jérémie 2, 19 à 37

[Chaque jour les Écritures, année 3, 5 septembre]

L’abandon du premier amour est toujours le point de départ, caché d’abord, de beaucoup d’autres maux. Dieu avait appelé Israël hors d’Égypte pour Le servir (Ex. 4, 23). Et voilà ce peuple qui Lui déclare effrontément : « Je ne servirai pas » (v. 20 ; comp. en Néh. 3, 5, l’exemple des chefs thekohites). Eh bien ! c’est aussi la triste réponse de nombreux chrétiens à Celui qui les a sauvés, même s’ils n’osent pas le formuler à haute voix ! Nous pouvons leur affirmer qu’ils se trompent eux-mêmes. Car il est impossible de ne pas servir un maître. Refuser l’obéissance au Seigneur, c’est tomber dans l’esclavage des idoles (v. 28). — Allant plus avant dans sa rébellion contre l’Éternel, ce méchant peuple Lui a délibérément tourné le dos (v. 27). Avec une ingratitude inqualifiable, il a oublié Celui qui ne lui avait fait que du bien (v. 32). Pauvre peuple ! Dieu cherche à lui ouvrir les yeux. Il l’invite à se retourner et à considérer les traces sinueuses qu’il a laissées derrière lui (v. 23 ; voir chap. 14, 10). Chers amis chrétiens, il est nécessaire aussi quelquefois de faire le point et de considérer nos voies. Que de faux pas, de détours, d’impasses où nous nous sommes égarés, parce que nous n’avons pas voulu suivre le chemin tout droit et tout simple de la volonté du Seigneur !